L’école Buissonnière de Pauline Seguin
Une invitation à parcourir la Provence à la recherche des plantes sauvages et de leurs usages entre herboristerie et ethnobotanique
De l’ethnobotanique à l’école buissonnière
Petite chèvre des garrigues, je suis tombée dans les plantes quand j’étais enfant, attirée par leurs pouvoirs magiques, je rêvais de devenir un jour herboriste !
C’est pendant mes études d’anthropologie (licenciée à AMU et mastère de l’UPMF) que j’ai découvert l’ethnobotanique, cet axe de recherche qui s’intéresse aux liens que tissent les sociétés avec leur environnement végétal.
J’ai pu suivre le séminaire ethnobotanique de Salagon (04) pendant plusieurs années et m’initier aux travaux de Pierre Lieutaghi. Il me manquait pourtant un maillon essentiel pour relier les pratiques traditionnelles avec les sciences : la botanique !
C’est finalement à l’Ecole des Plantes de Paris que j’ai choisi de me former, entre botanique pure, herboristerie et phytothérapie pendant trois merveilleuses années.
Tout ce bagage, j’ai besoin de le partager avec vous, impatiente de transmettre mes connaissances, avec méthode, convivialité et générosité. Nous relier au monde végétal est une formidable école de patience, de rigueur et d’humilité dont nous avons tant besoin.
J’ai donc naturellement eu envie de créer une école qui vous emmènerait directement sur le terrain rencontrer les petites plantes qui ont tant à apporter – de la gastronomie à la pharmacie familiale – et tant à raconter sur nous-mêmes, notre histoire, nos pratiques d’hier qui guideront celles d’aujourd’hui.
Je vous emmène donc faire l’école buissonnière où, au gré des chemins, nous tisserons de nouveaux liens avec le monde végétal.
Pauline Seguin, prix 2022 Georges Demouchy
Journées des Plantes d’Albertas, Prix Georges Demouchy 2022
Lors de sa participation aux Journées des Plantes d’Albertas 2022, l’école buissonnière a reçu le Prix Georges Demouchy pour « la pédagogie botanique et toutes les activités proposées ».
Ce prix avait été créé en hommage à Georges Demouchy – ancien président de la Fédération Française du Paysage – qui eu l’idée de créer les Journées des Plantes pour financer la restauration des magnifiques jardins d’Albertas.
Une sacrée surprise et un immense plaisir que de voir son travail reconnu et récompensé !
Un élan supplémentaire pour continuer à développer l’école buissonnière !
Avertissement
L’école buissonnière est une initiation à la botanique, aux emplois médicinaux et culinaires des plantes, ainsi qu’à l’ethnobotanique qui s’intéresse aux relations sociétés/végétaux. Elle a vocation à transmettre des bonnes pratiques de cueillette sauvage et de préservation des ressources, et par là même à sensibiliser le public à l’impact des sociétés humaines sur le reste du vivant. De plus, elle se donne pour objectif de fournir des outils fiables aux personnes qui souhaiteraient apprendre à utiliser les plantes médicinales, sans dénigrer la médecine allopathique, qui sont complémentaires.
Toutes les indications thérapeutiques et propriétés médicinales des plantes qui sont transmises, oralement ou par écrit, lors des sorties ou ateliers de l’école buissonnières sont issues de références bibliographiques (dont une partie est référencée sur ce site) et des usages traditionnels empiriques des plantes. Elles sont communiquées pour l’amour de la connaissance et la volonté de transmettre des savoirs. En aucun cas ces informations ne peuvent tenir lieu de diagnostic ou de prescription thérapeutique, que seuls les médecins sont aptes à établir.
Chacun est donc invité à être prudent, à ne pas prendre de traitement sans avis médical et sans diagnostic établi par un médecin, seul habilité à le faire.
Dans ce cadre de transmission des connaissances, Pauline Seguin se présente comme herboriste en ce qu’elle a suivi les 3 cycles de formation de l’Ecole des Plantes de Paris et obtenu son diplôme. L’herboristerie, qui n’a jamais disparu, est en pleine émulation depuis quelques années et se bat pour exister légalement, grâce au travail notamment de la Fédération Françaises des Ecoles d’Herboristerie (FFEH) et du syndicat des SIMPLES, dont Pauline est sympathisante.
Bien qu’elle soit passée par « le comptoir » en 2019 lors d’un stage mémorable à l’Herboristerie du Père Blaize (Marseille), elle a préféré ouvrir des chemins ludiques et conviviaux à travers le Pays d’Aix pour emmener son public à la découverte des plantes sauvages médicinales et comestibles.
Crédit photo CashPistache